GUTE REISE

Réédition du best-seller des éditions Antre-Mondiennes.

Comme je vais tout poster, voilà le code couleur pour rendre la paternité de son texte à chacun :
Poup
Master of Edgerunners
Jorie
Arrouan
Ludo

Bonne lecture ! ;)

Paris, un soir dans l'année.
Dans un coquet appartement haussmannien sur le bd Haussmann
Markus Von Melberei, noble bavarois et démon de Belial reçoit un appel de sa hiérarchie au sujet d'étranges disparitions de confrères en la très célèbre ville allemande de Nurnberg. Le choix c'est porté sur lui et sa "fine" équipe pour deux raisons: le force de frappe ( ) et surtout sur le fait qu'ils sont étrangers à la ville et que l'équipe bénéficie d'un traducteur et d'un habitué de la culture allemande.

Il semblerait en fait que divers démons et même anges (mais cela n'est pas certain bien que le camp adverse semble agité) disparaissent complètement de la surface de la terre mais pourtant ne reparaissent pas en enfer; les corps non plus ne sont pas retrouvés et aucun indice précis à part d'étranges traces de substances gélatineuses. Leur contact sur place qui leurs remettra les infos et les finances nécessaires pour la mission se nomme Friedrich Eisenach démon de Scox et le lieu de rencontre et le Winstub (restaurant brasserie) sur l'Hauptmarkt (place de Nuremberg)

Markus appel donc ses confrères pour leurs donner rendez-vous et leur expliquer les modalités de la mission. Il décide de prendre sa SLK flambante neuve, il propose la seule place de disponible et préte aux autres s'ils n'ont pas de véhicule, la Z3....

Paris, toujours le même soir, dans la SLK...

Y'a rien à redire, une décapotable c'est vraiment ce qu'il y a de mieux!

Bon, j'ai réussi à joindre Michel et Chloé, finalement ce me semble finalement être les plus professionels...

Flash-back
J'appel Cédric; répondeur "Monsieur Anstolv, Directeur d'Air France ne peut pour le moment répondre à votre appel, veuillez....et bla et bla et bla!"
J'appel Sarah; répondeur "le docteur Abitbol est en consultation mais vous pouvez lui laisser un...Bip!
J'appel Tiffany; ça répond" AAAllo! Oh oui c'est bon! Encore! OOUUUIIIIII! OooUUUIIIIIIIIIII..." Je raccroche!
Fin du Flash-back

J'ai donné rendez-vous à Michel dans un resto à St-Germain, mais il faut avant que je passe chercher la fraulein; et surtout trouver une bonne excuse pour sa mère. Elle à vraiment une mère chiante, heureusement qu'elle est conne aussi; je vais lui dire que nous partons une quinzaine de jours pour un stage linguistique en Allemagne; ça devrais suffire, sinon s'il faut, je vais la baiser pour la décoincer! PUTAIN MAIS QU'EST CE QUE JE DIS! Ca me va pas d'avoir habité chez Tyffany! Elle m'a contaminé c'te pute!

-J'ai donné rendez-vous à Michel dans un resto de saint-Germain, on va un peu discuter pour s'organiser pour le voyage.
J'ai proposé à Aurélie de venir nous y rejoindre c'est tout de même plus sympa que cette poste.
D'un coté ça me fait plaisir d'aller en Allemagne un petit peu; mais je sais pas pourquoi j'ai encore l'impression qu'on va se foutre de notre gueule, et nous envoyer encore vers ce que les autres ne veulent pas faire.

Ah! On arrive, tu veux bien s'il te plait Chloé demander à cette femme de quitter sa place de parking au lieu de se maquiller!

Chloé sautant déja hors de la voiture

"Et gentilment!"

"Bon, Michel, on se calme; je vais finir par croire que t'es parano, et même s'ils t'ont suivis on s'en fout on fait rien de mal (dommage est le seul mot qui me viens à l'esprit) et on risque rien.
là on va bouffer, discuter pénard et attendre Aurélie.
Après s'il veulent nous suivre, je leur souhaite bien du courage car en Allemangne....je compte bien tester la SLK à 300 Km/h
Ah! et surtout essaye de pas trop penser à notre futur mission, pour éviter les problèmes liès à certains pouvoirs.
Mais non c'est pas dur, pense à tes altères, ou à la guerre..."

Je raccroche, je me gare et en sortant j'attrape Chloé au collet pour éviter qu'elle n'invoque son sabre en pleine rue et ne déclenche une émeute!

"CHLOE! Au pied! "




après de long pour parler, je crois que j'y suis arrivé; du moins pour le moment: Ils sont calmées!
Je les entraine tous les deux vers le restaurant ou j'ai réservé une table un peu avant dans la soirèe.
"-C'est là!"
Tout deux lèvent la tête pour lire le nom du restaurant; et un sourire né au coin de mes lèvres; qu'est ce qu'ils peuvent se ressembler, la même façons de se déplacer dans la rue comme des prédateurs à la recherche d'une proie, les mêmes yeux agressifs et la même incompréhension devant le restaurant.
"c'est le café des deux magots! Il est célèbre surtout grâce à Ernest Hemingway et on y mange très bien"
....
Vu leurs regards, ils connaissent pas Hemingway!

En entrant je reçois une saluation du patron, faut dire que je commence à être un habitué; et surtout je laisse de bons pour-boire et de jolies notes.

Il répond toujours à ma demande; une table bien placée, à l'écart des baies vitrées et avec vue sur l'entrée et les cuisines; comme on dit "Prudence et mère de sureté"

Chloè semble déja déçue, elle pourrait faire un effort, après tout, la gourmandise est un pêché!
Michel lui ne dit plus un mot, à priori lui aussi aurait un Mac Do! Ils sont français pourtant, je pensais vraiment qu'ils aimeraient bien manger!

Bon tant pis, maintenant qu'on est là, on commande et on attend aurélie.

"Quelqu'un veux un apéritif?"

"- Mais pour le moment c'est l'apéritif!"

<fait un geste au serveur qui s'approche>

"- M. Von Melberei, vous désirez.
-On va commander un appéritif, pour moi comme d'habitude, la jeune fille un coca, Aurélie...
-Un kir merci!
-et Michel...
-Un double scotch!"

<le serveur s'éloigne, Chloé fait la gueule, Michel lui lance un regard compatissant en haussant les épaules; Aurélie regarde le menu.>

"-désolé Chloé, mais on ne sert pas d'alcool au mineur!"

<le serveur reviens avec les verres, rajoute des amuses-bouches, et repart.
Chloé regarde les verres, s'aperçoit que le mien est un Bloody-Mary, fait une moue boudeuse jusqu'au moment ou faisant glisser mon verre vers elle je récupère le coca que je bois directement à la bouteille et en m'appuyant au dossier de ma chaise avec nonchalance je me tourne vers notre invité>

"-Bien! Fraulein Aurélie; nous vous écoutons!"...

Aurélie nous fait tout son rapport. Elle prétend que ces disparitions sont d'ordres surnturelles mais qu'il ny à pour le moment aucune preuve tangible. Elle me passe le dossier...Hum! Ja, comme d'habitude, y'a pas grand chose dedans. mais c'est vrai que c'est bizzare ces traces; ça à peut-être un rapport avec la troisième force; je sais que du côté de l'Allemagne de l'est, ils sont assez virulant.

je reviens à Aurélie, j'ai pu noter une petite étincelle dans les yeux de Michel; ma foi il à pas tort, elle est vraiment pas mal, jolies yeux noisette, beaux cheveux châtain, des lèvres génèreuses, la nuque fine, la poitrine ferme, des mains graciles, le ventre plat, des hanches arrondies, et des jambes, Pfiouu!...

Hum hum! Merde elle a remarqué; heureusement que je porte tout le temps des lunettes de soleil.

je me tourne vers Michel; il regarde vers l'extèrieur; Scheiss! En voilà deux autres; ça fait cinq au total, mais bon ils vont pas oser attaquer ici; le resto est comble.
Je regarde vers l'entrée, les quatres se parlent...maintenant ils se dirigent vers l'entrée...ils entrent....le cinquième à disparu; Scheiss! so ein arschloch!

Je rêve; ils vont oser!...

Au son de l'alarme, les "flics" semblent surpris, et sans rien attendre d'autre ils nous foncent dessus; à priori, maintenant ils ont décidé l'éxècution sans même un jugement.

L'un des hommes part vers les toilettes; Chloé sera contente.
Un autre se jette au cou de Michel, le pauvre, celui là n'a vraiment aucun sens du combat; surement un bleu.
L'autre arrive sur moi, au moment ou il va pour me frapper, je me lève et utilise ma chaise comme bouclier qu'il transperce aisément.
<Ach so! Celui-là par contre c'est pas pareille!>
J'ai pu voir que toutes la clientèle était sorti sans trop nous regarder, le patron aussi; et le "commissaire" aussi l'a remarqué puisqu'il se sert de ses pouvoirs: Encore un avec une armure!
je me met en garde face à mon adversaire; une épée apparait dans sa main. J'invoque mes gants en réponse.

<Bien, je vois qu'il ne manque plus qu'un seul invité que l'alarme appel frénétiquement! permettez moi de vous présenter le feu!>
Et les flammes jaillissent tout autour embrasant le mobilier.
<dommage, j'aimais bien ce resto!>...

Physiquement, ce type à pas l'air bien fort; un point pour moi. Au niveau de sa déxtérité c'est pas ça non plus, par contre il a l'air d'être plutôt endurant. Son épée est le seul point génant, ça lui offre un allonge importante et dangereuse pour moi; donc souplesse, rapidité, et esquives jusqu'a trouver le bon angle pour frapper fort et juste.

Le type craint mes flammes, il ne s'approche pas; il mouline, croise, diagonale gauche, droite, estoc; j'esquive, j'esquive, merde celle là m'a touché au bras droit; ça lui donne de l'assurance; va falloir que je lui enlève vite fait ce sourire des lèvres.

J'attaque, feinte, avance, recule; je lance une attaque de jambes; il pare;
frappe gauche au flanc, il plie (finalement pas si endurant!) j'en profite coude dans le nez; les flammes le brûle; il cherche à s'en éloigner; il est perdu.
je cumule les frappes, flancs, abdomen, visage, genous; il flanche, lache son épée; elle disparait; ces vêtements brûlent, je persite et signe, au moment ou ses jambes s'affaisse; j'attrape sa tête et je l'écrase sur mon genou.
Il tombe à mes pieds les flammes finissent de le consummer.
Fin du combat, je prend une cigarette que j'allume en me tournant vers Michel....

"Maintenant on sort; à moins que tu préfère tout voir brûler d'abord; moi ça me gène pas, mais vous..."
Je me dirige vers les toilettes. Au moment ou j'arrive, je vois le flic dispraître, enfin; plutôt les deux parties de son corps et Chloé apparaît derrière.
Je retrouve Aurélie dans les toilettes, une cigarette entre les lèvres en train de chercher dans son sac. je m'approche et je lui tend mon briquet allumé.
Elle me regarde avec un sourire: "c'est vrai qu'avec vous je suis sur de ne pas manquer de feu"
Je lui donne le bras; me tourne vers mes collègues en leur proposant de sortir par la cour et s'il y a du monde, nous pretexterons avoir été génés par la fumée; si l'on nous questionne sur les flics, nous feindrons l'ignorance...

"A mon avis, cette stupide attaque d'anges leur à fait le plus grand bien!"

Mais bon, ouvrir un mur alors qu'il aurait suffit de passer par la porte de secours du couloir...
Enfin! nous voilà dehors, personne dans la cour, la sirène des pompiers au loin.
Michel et chloé veulent qu'on se sépare, pas de soucis; on se donne rendez-vous plus tard.

Je propose à Aurélie de repasser par l'avant, en sortant je croise le patron en larmes devant son restaurant.

"Oh! M. Von melberei vous allez bien! je ne vous avez pas vu sortir; vous rendez vous compte de la catastrophe, mon restaurant, mon beau restaurant.....Que vais-je devenir?....Mais comment êtes vous sortis?
-Par la porte de secours arrière! lui dis-je simplement
-Oh lala! monsieur vous avez bien fait, mais que vous voulez ces policiers et où sont-ils?
-A priori c'était une malencontreuse erreur de leur part; ils se sont excusés, et quand l'alarme c'est déclenché, ils nous ont amené jusqu'à l'arrière, et sont rerentrés dedans pour essayer d'éteindre les flammes. J'ai bien essayé de les en dissuader, mais ils ne m'ont pas écouté. Depuis je ne les ai pas vu reparaître, et je crains pour leur vie maintenant.
- Oh! monsieur, vous êtes trop bon! Mais ces hommes font leur devoir, c'est vraiment bien!"

Quand il se tourne je peux voir qu'il éspère vraiment que ces flics luttent contre les flammes et qu'ils vont sauver son resto. Quel con!

Je m'éloigne, je propose à Aurélie de la raccompagner:
"Je suis garé juste devant, et comme les pompiers vont avoir besoin de place, il serait aimable de notre part de nous en allez!"

J'ouvre la portière à la demoiselle, je monte à mon tour et nous nous éloignons tranquillement...

Je me demande pourquoi michel à choisi la gare Montparnasse pour nous retrouver, enfin, heureusement qu'il y à un parking souterrain.
J'ai raccompagné Aurélie chez elle. En plus elle à bon goût, joli quartier, joli immeuble. A mon retour je l'inviterai en tête à tête...le Lido? pourquoi pas, je pense qu'elle aimera.

Bon, voilà le parking, à cette heure c'est plutôt calme. J'entre et je me gare au...cinquième niveau. pas une place avant.

Au moment ou je vais prendre l'ascenceur une femme entre, la trentaine, pas franchement belle, habillée jeans chaussures et chemisier blanc avec une veste beige. je m'appuis au fond de la cage, elle me tourne le dos mais je vois bien qu'elle m'observe avec les glaces des côtés.
Elle me dévisage, regarde mes fringues et elle finit par tomber sur la coupure au bras que l'autre m'avait fait.
Merde, j'avais oublié, je la dissimule pour le principe en croisant les bras.

Elle semble maintenant plus concentrée, elle me toise avec des yeux inquisiteurs, ses lèvres bougent mais rien n'en sort, encore une folle...non, elle prie; je m'aperçois qu'elle n'arrête pas de toucher son médaillon et que c'est une croix.
Scheiss! Encore un putain d'ange, mais c'est pas possible, on peut jamais être tranquille dans cette ville.

je me pose la question du comment je dois réagir, mais finalement elle agit pour moi; lachant sa croix elle appui sur le bouton d'arrêt de l'ascenceur.
Ok, j'attend pas une seconde de plus, je fais flasher mon aura; à priori elle s'y attendait pas, une expression de surprise dans ses yeux, et je frappe. Je lui attrape la tête que j'éclate contre la porte. Le coup l'a fait tomber en arrière, dans cet espace de 2 mètres carré, l'avantage c'est qu'on est pas obligé de leur courir aprés. Elle tombe sur le sol, je vais pour la frapper quand un éclair jaillit de sa main et me propulse au plafond. Comme dise les français, "ça fait putain de mal", j'ai tout le flanc brûlé; brûlé...à elle maintenant de goûter aux flammes. dans la cage, on peut vraiment dire qu'il y en avait partout.
mais elle tient bon et me frappe, putain elle est vraiment balèse!

Je ne sais combien de temps cet échange de coups à duré mais après que j'eu invoqué mes gants, la diffèrence sur les frappes c'est fait sentir.
Mais elle n'avait pas dit son dernier mot et dans un dernier effort elle fît jaillir des éclairs de partout frappant la cage avec violence. Et là je me suis dis que j'allais bientôt revoir mon prince. mais elle chancela et tomba au sol. Seulement elle avait bousillé la cage et celle-ci se mit à tomber.

J'utilisais ce qu'il me restait de pouvoir pour me téléporter à côté de la SLK. Heureusement y'avait personne. En touchant le sol, mes genous fléchir. je n'avais plus de force et mes vêtement étaient brulés et déchirés. De violents coups de sang dans les tempes m'empéchent d'entendre le cage s'écraser au fond du puit, ma vue est trouble et je ne sens presque plus rien.
Assis contre la voiture, j'en sorti les clefs. ScheiSSS! L'ouverture centralisé est naze; j'ai à peine la force de déverrouiller, ouvrir la portière demande trop d'effort.
Je me résigne à appeler les autres, je sort le portable de ma poche.
SCHEISSS! Il est complétement carbonisé; et plus de pouvoirs pour pouvoir me soigner. Je me cale contre la voiture, le souffle court, le corps douloureux et me résigne à l'attente.

Ca doit bien faire vingt minutes que je suis comme ça et toujours pas possible de me remettre sur mes pieds.
J'ai vu des gens passer; ils se plaignaient et parlaient de l'accident de l'ascenceur "pas de victimes!" qu'ils disaient. A priori ça les emmerdes. Les humains sont souvent des voyeurs maccabres; ils aiment vraiment tout ce qui est gore.
Comment dieu peut encore s'intéresser à ça? Lui qui ce dit si pur et si juste, il devrait avouer qu'ici, il a perdu.

L'avantage, c'est que l'accident est assez impressionant, si Chloé et Michel sont arrivés, j'éspère qu'ils comprendrons!

C'est à ce moment où je pensais à ça que je vis apparaître au bout du parking un homme; et quand je dis apparaître, c'est au sens magique que je pensais.
de là où il est, il m'a pas vu... mais c'est sur; il me cherche.
Je me glisse tant bien que mal derrière la voiture, cet effort me semble une torture; je devrais aimer ça...mais non!

"Oui, j'éspère qu'ils comprendrons!"...

De voir l'autre ange s'écraser sur le mur et la tronche de Michel; je sais pas comment dire; mais ça m'a presque rassuré. Je comprends un peu mieux les humains maintenant, c'est vrai que de ne pouvoir rien faire c'est vraiment frustrant; et encore plus avec un corps dans un état comme le mien.
Mais bon j'suis pas sorti du Winstub pour autant; je me demande comment mon corps arrive encore à supporter ses blessures; faut dire que mon bras et mon flanc sont presque carbonisé. D'un autre côté je sais maintenant se qu'ils ressentent ceux que je brûle; et ça, ça me faît plaisir.

Par contre maintenant, ils réflèchissent plus trop mes partenaires; l'ange il pourrait l'assomer et le questionner plus tard. Parcequ'ici, dans un parking public avec n'importe qui qui peut arriver à tout moment et moi qui aimerais bien me faire soigner; la torture n'est pas la priorité.

En plus ces cons, depuis qu'ils ont vus l'ange, ils m'ont totalement oublié.
Je me traîne alors vers l'avant de la voiture (finalement je crois qu'une de mes jambes est cassée) pour pouvoir les apercevoir.
Et voilà! Chloé a mis du sang partout, vive la discrétion; c'est vraiment un concept qu'ils ne comprennent pas ma parole; c'est avec ce genre de frasque que ces chieurs de pigeons arrivent à nous suivre, et là on peut le dire "à la trace..de sang!"

Je me redresse contre la gente, j'essaye d'avoir une position pas trop pitoyable. Cet effort fait battre encore plus fort les sang dans mes tempes au point de me tenir la tête, je les appels:

"Verzeihung, können Sie uns helfen? Ich fühle mich nicht gut!"

Et je m'évanouis...

Au bruit qui vrille mes tympans, j'emerge de la brume de l'inconscience; j'arrache les écouteurs qui crachent se son horrible et inharmonieux.
Une énorme migraine frappe ma boîte craniène.

"was passiert?
Wie viel uhr ist es?
Was ist diese scheiss musik?"

je me relève, vois l'autre type paralysé, aperçois le nouveau:

"und Sie? Wie heissen Sie?"

Je m'aperçois que Chloé m'en veut; j'ai cassé ses écouteurs;

"Entschludigung, kleines mädchen!"

L'autre type est "bizarre" je sais pas je le sens pas; peut-être son côté bourgeois...

je vois michel au fond du couloir, il s'amuse avec le moignon de l'autre;franchement bizarre.

"Gehen wir einen trinken und bekanntschaft!"

Voir un ange voler, ça fait toujours plaisir, surtout quand il finis par s'écraser au sol. Michel doit être plutôt doué au ball trap angelique et je pense que ça lui plairai; faudra que je propose ça à Asmodée.

Chloé trépigne devant les restes de ses écouteurs, et à priori elle m'en veut toujours; c'est bon quoi, elle va pas jouer les gamines hystériques, je me suis excusé, elle a pas compris ou quoi....Oh! c'est vrai que l'allemand elle maîtrise pas encore très bien; son "bonjour" me reviens en mémoire et je ne peut retenir un sourire... vraiment pas douée!

"Allez Chloé, je suis désolé, fait en ton deuil; pourme faire pardonner je t'en achéterai de nouveaux avec un MP3 de 40 giga et un écran vidéo si tu veux; comme ça t'aura aussi l'image!"

Michel propose qu'on se tire
"D'accord, mais juste le temps de me changer"
Je vais au coffre de la SLK, j'enlève mes fringues brulèes, j'ai à peine une lègére marque du combat sur le corps, Chloé à bien réussie son soin; j'suis impressioné, elle sait aussi faire ça finalement...

Dans mon coffre se trouve une petite valise avec des vêtements de rechange et dans un compartiment une bouteille d'eau; je me lave le visage et enfile les fringues...me recoiffe et voila "Wie ein neue pfennig!"

Je brûle mes vieux vêtements, je ramasse mon portable, récupère la clef de la voiture ouvre la portière...
"Il me reste une place pour qui veux, Monsieur de la Cour peut être? Et on se retrouve chez moi!"
Ja, chez moi, finalement y'a que là qu'on est bien.

"Mais pourquoi pensez vous qu'ils nous empécherais de sortir; nous sommes des clients de ce parking ou il s'est produit un accident dans l'ascenceur; C'EST TOUT!

Et puis autrement quoi; on a pas d'explosifs sur nous, on est propre et bien habillé et vous avez des billets de train; de plus y'a aucune victime, ou du moins aucun cadavre pour le prouver; "pas de cadavre, pas de crime"

Je monte alors dans la voiture, je démarre et m'arrête devant De la Cour.
"Alors vous montez; je suis impatient de faire votre connaissance!"

Je me tourne vers les deux autres: "Si vous arrivez les premiers chez moi, y'aura surement Brigit; alors soyez sage et elle vous cuisinera tout ce que vous voulez; sinon elle peut être pire que nous."