Octime 3 Pleine 207
Cette nuit encore, je me suis réveillée en sursaut. A mesure que mes cauchemars progressent, il me semble que la frontière entre la réalité et l'imaginaire s'estompe... Aussi me paraît-il indispensable désormais de consigner ma vie sur papier, ne serait-ce que pour ne pas égarer le fil de ma raison.
Tout est lié. Comme si les horreurs qui peuplent mes cauchemars avaient trouvé un passage vers la réalité. Cela m'effraie, car j'ignore si j'en suis le témoin ou l'instigatrice.
Ce ne fut pas le premier, mais sans conteste le plus bouleversant : il est un cauchemar où, attachée par des liens d'acier à l'un des piliers d'obsidienne de la cité, je hurle de souffrance tandis qu' inexorablement ma chair fusionne avec la pierre... Simple mauvais rêve, peut être, mais ô combien terrifiant ! Le lendemain, je découvrais que mon ami Kel avait connu un destin similaire, une sombre histoire d'expérience et de tortures avec un Horloger. Coïncidence ou funeste présage ?
Et que penser de mon rêve de la nuit dernière, dans lequel je me revois conversant avec un agent de Pandore sur la place du Grand Opéra après les évènements tragiques d'hier ? N'ai-je qu' imaginé la silhouette furtive qui s'est glissée derrière l'agent pour s'introduire dans l'Opéra, et ce clin d'oeil complice ? Quel bouleversement que d'apprendre par les journaux du matin qu'il y avait effectivement eu un cambriolage ! D'autant que la paire d'escarpins que je me vois porter en rêve m'attendait, accusatrice, au pied du lit...
Je m'interroge : suis-je somnambule ? Suis-je en proie à l'une de ces aliénations mentales qui m'octroierait une double personnalité ? Est-ce un simple cauchemar un peu trop réaliste qui fait suite à plusieurs événements traumatisants ? A moins que ce ne soit un don de préscience ?
J'ai tenté de confier les doutes qui rongent mon âme tourmentée aux deux êtres qui me tiennent le plus à coeur, mais l'insouciance inébranlable de mon cabochard de frère et l'esprit rationnel et bienveillant de ma très chère amie Pauline ont eu raison de ma volonté...
Cette nuit encore, je me suis réveillée en sursaut. A mesure que mes cauchemars progressent, il me semble que la frontière entre la réalité et l'imaginaire s'estompe... Aussi me paraît-il indispensable désormais de consigner ma vie sur papier, ne serait-ce que pour ne pas égarer le fil de ma raison.
Tout est lié. Comme si les horreurs qui peuplent mes cauchemars avaient trouvé un passage vers la réalité. Cela m'effraie, car j'ignore si j'en suis le témoin ou l'instigatrice.
Ce ne fut pas le premier, mais sans conteste le plus bouleversant : il est un cauchemar où, attachée par des liens d'acier à l'un des piliers d'obsidienne de la cité, je hurle de souffrance tandis qu' inexorablement ma chair fusionne avec la pierre... Simple mauvais rêve, peut être, mais ô combien terrifiant ! Le lendemain, je découvrais que mon ami Kel avait connu un destin similaire, une sombre histoire d'expérience et de tortures avec un Horloger. Coïncidence ou funeste présage ?
Et que penser de mon rêve de la nuit dernière, dans lequel je me revois conversant avec un agent de Pandore sur la place du Grand Opéra après les évènements tragiques d'hier ? N'ai-je qu' imaginé la silhouette furtive qui s'est glissée derrière l'agent pour s'introduire dans l'Opéra, et ce clin d'oeil complice ? Quel bouleversement que d'apprendre par les journaux du matin qu'il y avait effectivement eu un cambriolage ! D'autant que la paire d'escarpins que je me vois porter en rêve m'attendait, accusatrice, au pied du lit...
Je m'interroge : suis-je somnambule ? Suis-je en proie à l'une de ces aliénations mentales qui m'octroierait une double personnalité ? Est-ce un simple cauchemar un peu trop réaliste qui fait suite à plusieurs événements traumatisants ? A moins que ce ne soit un don de préscience ?
J'ai tenté de confier les doutes qui rongent mon âme tourmentée aux deux êtres qui me tiennent le plus à coeur, mais l'insouciance inébranlable de mon cabochard de frère et l'esprit rationnel et bienveillant de ma très chère amie Pauline ont eu raison de ma volonté...